Mouchoirs en papier ou en tissu ?
Attention, sujet sensible.
Cette semaine, je suis malade, mais du genre BIEN malade. Gorge qui pique, nez qui coule, toux de tuberculeuse, otite, fièvre qui n'en finit pas, j'ai eu droit au traitement de faveur spécial hiver 2016, merci !
Finalement, comme il faut toujours voir le côté positif des choses, cela m'a permis de constater par moi-même une chose que j'ai lu plusieurs fois mais à laquelle je ne croyais pas du tout : utiliser des mouchoirs en tissu, ça irrite bien moins le nez que des mouchoirs en papier. Incroyable, mais vrais, croyez-moi, testé, et approuvé ! Enfin une bonne nouvelle dans cette semaine moisie :-)
Et pourtant, les mouchoirs en tissu et moi, c'est pas ce qu'on pourrait appeler une grande histoire d'amour, loin de là... Pourtant, ça faisait partie des actions Zéro Déchet à mettre en place dans mon petit kit de débutante. Allez allez, on vire les derniers kleenex qui sont issus de pauvres arbres qui n'ont rien demandé à personne, c'est bourré d'agents blanchissants mauvais pour la santé, c'est emballé dans du plastique.
En début d'année, je suis donc allée fouiller dans les armoires de ma maman, qui est restée, elle, une grande adepte des mouchoirs en tissu, et je m'en suis acheté quelques uns dans une brocante. Ils m'attendaient patiemment depuis...
Bon, je dois avouer que le format "grand mouchoir de papi" que tu roules en boule à moitié humide au fond de la poche, ça me le fait quand même que très très moyennement. En plus, c'est difficile à vendre auprès des collègues qui te disent que c'est dégoûtant de se balader avec ses microbes au fond de la poche toute la journée. Je ne peux que leur donner raison.
Du coup, je pense sérieusement à redécouper tous mes grands mouchoirs en mouchoirs plus petits, à "usage unique". Ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train de dire que je vais jeter mes mouchoirs en tissu (j'ai de la fièvre, mais quand même !). Mais le fait d'avoir des petits mouchoirs dans lesquels on ne se mouche qu'une seule fois et qu'on met ensuite dans un filet et à la machine à laver me semble un bon compromis. Ainsi, on ne se balade pas avec ses miasmes, on retrouve le geste "je mouche, je jette" (on se débarrasse donc de sa phobie microbienne) sauf qu'en vrai, on jette pas, et tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes Zéro Déchet !
Sur ce, je retourne... me moucher !